mardi 29 septembre 2009

La Vie de France-Tunisie

Savoie, Haute‐Savoie, Isère

À l’invitation de Monsieur Lamine Maherzi, Consul Général de Tunisie à Nice, notre Président Jean-Pierre Mangiapan et Pierre-Yves Lanone, Vice-Président délégué, ont assisté à des réunions de l’Amicale des Tunisiens de France. Ils ont pu ainsi exposer, notamment à Chambéry, les diverses activités de notre association.

«La Nuit du Destin»

Le Mardi 14 Septembre à Nice, en présence de Géraldine Collin‐Quaranta, Présidente du Comité de Quartier et de Martine Durand, membre du Comité d’Honneur, Chamseddine Zoghby et Jean-Marie Gueit qui représentèrent notre Association lors de cette « Nuit du Destin » présidée par Monsieur Lamine Maherzi, Consul Général de Tunisie à Nice et en présence de l’Imam Mohamed Lamine Behi

Serge Degallaix, Ambassadeur de France, quitte la Tunisie « avec beaucoup de satisfaction et de fierté » 


Deux faits marquants au moment du départ vers de nouvelles fonctions, la fin d’une mission exemplaire en terre Tunisienne. Nous retiendrons deux articles de presse les soulignant.

Réception des représentants de la presse à la Résidence

Serge Degallaix : « La Tunisie est un pays qui a su conserver son identité tout en se modernisant »

Le 12 Septembre 2009 au terme de sa mission Serge Degallaix, Ambassadeur de France en Tunisie, a tenu, à sa résidence à la Marsa, une rencontre avec les représentants de la presse tunisienne et étrangère, lors d’un dîner d’iftar, puisqu’il nous quitte samedi prochain.
C’est avec une grande émotion que Monsieur Serge Degallaix a fait part de son immense fierté et satisfaction ressenties en coopérant avec la Tunisie, en avouant retenir une image complète et très positive.

Il confirme, tout comme les statistiques actuelles, qu’il s’agit d’un pays où le statut de la femme est en avance par rapport aux autres pays, où les structures économiques évoluent et qui a su conserver son identité tout en se modernisant. Il estime donc que cette modernisation que ce soit de la société ou de l’économie, est assez bien gérée.

Au final, il n’a pas oublié, de remercier les représentants de la presse. Des représentants à qui il a généreusement ouvert ses portes, qui rentreront chacun dans un bel ouvrage de photos de la Résidence de France à la Marsa.

Il a souligné l’importance du dialogue pour mieux comprendre autrui, ce qui a été la clé de sa relation avec la presse, d’après Monsieur l’Ambassadeur. « Même si on ne partage pas toujours les mêmes points de vue, je vous remercie d’avoir fait preuve d’écoute, durant toutes ces années », dit‐il.

Infostunisie.com
Le 14 septembre 2009



Lancement d’une ligne de crédit de 40 millions d’euros pour les PME

Étant l’une de ses dernières activités avant la fin de sa mission en Tunisie, la journée d’information organisée, lundi à l’UTICA, a permis à Serge Degallaix, Ambassadeur de France à Tunis d’essayer encore d’avantage de renforcer le partenariat tuniso‐français.
Pour lui, le fait que la France soit le premier partenaire de la Tunisie, et que cette dernière figure parmi les vingt premiers partenaires de son pays « avant même certains pays industrialisés » témoigne des bonnes relations économiques et commerciales qui unissent les deux pays, et qui devraient être encore consolidées. Serge Degallaix qui intervenait en marge de la journée de partenariat tuniso‐français, sur les instruments financiers, aux côtés de Taoufik Baccar Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie et Hédi Djilani Président de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat, a annoncé l’ouverture d’une ligne de crédit de 40 millions d’euros, au profit des PME et PMI tunisiennes.


Africanmanager.com
15 Septembre 2009

Marie‐Christine OGHLY à Tunis




Présidente du MEDEF Ile‐de‐France
Présidente Nationale des Femmes Chef d’Entreprise de France


Avec le patronat

À l’initiative de notre Agence, afin de mieux percevoir l’intérêt d’un colloque sur le mécénat culturel en
Tunisie. À cette occasion, elle a rencontré ses partenaires de l’UTICA (MEDEF Tunisien) et des Femmes chef d’Entreprise tunisienne. Elle a pu ainsi s’entretenir longuement avec Madame Faouzia SLAMA et Madame Leila KHAÏAT Past-Présidente Mondiale des Femmes Chefs d’Entreprises.

Au Ministère de la Culture

Une passionnante discussion de Travail eut lieu au Ministère de la « Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine » avec Madame Latifa Mokkadem, Directrice de la coopération Internationale et de Madame Hayet Guettat, membre du Cabinet du Ministre en charge du « Patrimoine Matériel et Immatériel de la Tunisie ». En présence de Monsieur Rejeb Elloumi Vice‐Président Délégué et Jean‐Marie Gueit Directeur Général de l’ACFT.

Sur le terrain :

Elle a eut le plaisir de s’entretenir longuement avec Monsieur Taher Ghalia Conservateur en Chef du Musée National du Bardo, entretien suivi d’une visite. Monsieur Taher GHALIA n’a pas caché le fait qu’aucune entreprise de charpenterie française, n’avaient répondu à l’appel d’offre de restauration lancé par le Musée. Une entreprise italienne en est la lauréate.
Visite commentée du Musée de Carthage et visite du Foundouk des Français (Photo)
Marie Christine OGHLY a pris connaissance de l’ampleur de la qualité de l’activité de notre organisation en Tunisie et la place que peuvent occuper les entreprises françaises. Une rencontre entr l’UTICA et le MEDEF Ile‐de‐France est envisagée à la veille du « colloque sur le mécénat Culturel »

jeudi 17 septembre 2009

Une parfaite coopération Franco-Tunisienne


Le 18 Août 2009, s’est déroulé à la Cité des Sciences de Tunis, un séminaire sur le thème: «Formation des ingénieurs : nouvelle tendance».
À cette occasion, de nombreux directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs ont fait le déplacement et ont répondu présents. En effet, la formation est au cœur de cette collaboration entre nos deux pays : la France et la Tunisie.

L’Ambassadeur de France Monsieur Serge Degallaix a expliqué que la formation est plus particulièrement celle des ingénieurs a toujours été la préoccupation majeure de cette coopération Franco-Tunisienne, pour que l’économie Tunisienne continue son évolution vers une économie de savoir.

Il a évoqué a nouveau la contribution de France pour la création de l’INSTAT (Institution National des Sciences Appliquées et de Technologie) ainsi que le soutien apporté aux classes préparatoires de l’IPEST (Institut Préparatoire aux Etudes Scientifiques et Techniques).

Monsieur Serge Degallaix précise que 1.500 élèves-ingénieurs poursuivent leurs études en France, soit 15% des Tunisiens établis dans ce pays. 135 d’entre eux ont intégré cette année les grandes écoles d’ingénieurs.
Pour comparaison avec d’autres pays, la Tunisie comptabilisait 36.8 ingénieurs diplômés pour cent mille habitants, la France 86.5 et la Corée 164.9 d’après les statistiques de l’Ocde de 2006. En 2008, on comptait 43.7 pour cent mille habitants en Tunisie.

Ci-dessus une photo du défilé de Fatma Ben Abdallah, souvenir de la soirée de gala qui s’est déroulée le 30 juin 2009 au Palais de la Méditerranée à Nice. Ce défilé lumineux a enthousiasmé l’assistance.

La Tunisie est-elle prête pour se placer au cœur de l’Union Pour la Méditerranée ?


L’union Pour la Méditerranée est maintenant une réalité. Une participation plus large des pays de la rive sud, à l’élaboration des plans et à la prise des décisions, exige des conditions très favorables au niveau interne pour assurer la bonne réussite. De ce fait, d’une vision socio- économique, nous allons étudier le sujet de l’UPM parmi d’autres, tel que le mécénat, qui touche toute la population.
Pour la Tunisie, il y aurait de grandes chances d’être choisie pour abriter le siège du secrétariat de l’Union Pour la Méditerranée. De ce fait, il faut s’investir pour mettre en place des améliorations nécessaires, touchant divers axes pour honorer cette nouvelle responsabilité
ambitieuse. Il est crucial que la côte sud doive bien se préparer pour atteindre le niveau de la côte nord. Il faut être capable de suivre la qualité du mode européen.

Améliorer l’infrastructure

C’est selon une vision intégrée des défis stratégiques, que la Tunisie devra relever pour asseoir les bases de la croissance durable et de la prospérité envers la sphère méditerranéenne.
Pour la Tunisie, il faut tracer des profils détaillés de compétitivité et de climat d’investissement, avec un bon résumé des facteurs déterminants de la compétitivité dans chacun des pays cibles, ce qui va attirer d’avantage de flux financiers.
Pour préparer l’avenir de la manière la plus efficace, et améliorer sensiblement notre position
concurrentielle, la Tunisie devra se concentrer encore plus sur l’amélioration de l’infrastructure. Il est indispensable de mettre en place une infrastructure fonctionnelle sans cesse en amélioration.
L’infrastructure des transports tunisiens reflète l’ouverture de la Tunisie vers l’extérieur, surtout avec la proximité de l’Europe. De plus, les moyens de transport permettent une livraison flexible et même une production juste intime attirant d’avantage d’investisseurs.
Ainsi l’infrastructure selon ses divers modes, doit toujours être conçue comme étant la voie
principale de la modernité. Elle nécessite une mise à niveau des investissements concernant les routes, la signalisation et les bâtiments.
Encore, faut toujours assurer un entretien régulier de nos infrastructures et ancrer une bonne
manière pour bien les sauvegarder…
Dans ce même cadre, il est indispensable d’instaurer la culture de qualité chez les citoyens et de les sensibiliser davantage de l’importance de ces acquis en infrastructure. Ce climat de conscience, est mieux développer par les municipalités pour amener toute la population citoyenne à respecter leurs devoirs et s’acquitter de leurs charges et taxes locatives garantissant ainsi des ressources performantes et régulières. Encore mieux, le partage des richesses engendrées par le rapprochement de la rive nord sera équitable.

Le monde a redécouvert la croisière sous un nouvel angle. La croisière est perçue comme un produit touristique, pouvant assurer, suite à la promotion de notre patrimoine culturel, de flux financiers importants et capter de nouvelles clientèles.

La sauvegarde de notre patrimoine peut aider à attirer une autre sphère touristique, celle amatrice des croisières vers notre pays.

L’image de la croisière évolue, et notre produit touristique à exposer doit aussi prendre en considération la valeur et la richesse de notre patrimoine qui pourront assurer un dialogue interculturel par excellence.

Mettre en valeur notre patrimoine culturel

Il est bien recommandé que le secteur de la croisière dans le bassin méditerranéen, doit être complètement métamorphosé.
Ce produit ne doit plus être ce qu’il est maintenant sous le monopole de la partie nord mais, plutôt assurer une synergie de partenariat Nord-Sud.
Ainsi, la flotte des navires de croisière doit être redessiné, suite à la recomposition des packages des tours opérateurs, qui ne doivent plus se limiter à la côte nord.
De ce fait, la diversité culturelle peut créer un monde riche et varié. Elle stimule les compétences et les valeurs humaines, étant par conséquent une source primordiale de développement économique et de dialogue entre les civilisations comme l’a toujours cité le Président de la République dans ces différents discours.
Dans ce contexte, il demeure indéniable de mettre en œuvre une culture ouverte aux métiers
d’Arts pour faire drainer une clientèle de qualité très attirée par la formation de haut niveau, de nos guides touristiques et les gestionnaires du patrimoine et des musées.

Activer d’avantage la vie culturelle

L’importance de la tradition festivalière et sa grande richesse est l’une des caractéristiques permanentes de la vie culturelle en Tunisie. Les centaines de festivals ponctuent l’agenda culturel tunisien, ils sont internationaux, nationaux, régionaux ou locaux, spécialisés ou polyvalents, et constituent partout des moments privilégiés d’animation culturelle, de sociabilité, de loisirs et des occasions particulièrement intenses du rapport entre le large public et la création culturelle.

De ce constat on doit multiplier les festivals pour animer davantage la vie culturelle et attirer le plus de population étrangère pour attirer les Tunisiens et de plus en plus de touristes.

Assouplir davantage le régime incitatif en Tunisie

Il est fort important de mettre la fiscalité en adéquation avec l’environnement économique et social actuel, qui est en mobilité et complexité. Ceci nous incite à l’amélioration continue de notre législation et pratiques fiscales, pour être compatibles avec notre homologue européen.
Dans ce contexte, l’administration fiscale qui joue un rôle fondamental dans l’activité économique du pays, devrait impulser une évolution importante qui se traduit par des changements touchant aussi bien le système fiscale que la gestion administrative.
Il est indéniable de développer un système fiscal simple, souple, propice et plus attractif. Il est important de faire lieu à une réforme du Code de la TVA, et revoir certaines dispositions fiscales qui ont démontré leurs limites comme le système de la détaxe de la TVA.
Ainsi, la généralisation de la TVA va être une contribution directe pour améliorer l’efficacité et le rendement de l’impôt vis-à-vis de ces métiers non assujettis à la TVA, dont le nombre et le rendement sont en expansion.
Alors, suite à une réforme à l’effet du maquis des exonérations de la TVA et la diversité des régimes d’imposition, le devoir fiscal sera bien accompli. C’est pour cela que la proposition d’une généralisation de la TVA va réaliser une dynamique certaine, dans le cadre d’une révision de fond, et rendre notre système plus simple et plus souple ainsi que d’augmenter les rentrées fiscales.
Dans le même contexte, il faut revoir notre système de contrôle administratif assez rigide, pour assouplir les procédures lourdes notamment en matière des autorisations (autorisation du gouverneur, carte de commerçant, etc…).

Rejeb Elloumi
Vice-Président Délégué ACFT


L’Expert le 21 Juillet 2009
Photo : Monsieur Rejeb Elloumi et Jean Arin lors de la soirée de Gala à Nice le 30 Juin 2009

vendredi 4 septembre 2009

Jean-Pierre Mangiapan reçoit l’évêque de Tunis



Le Président de France-Tunisie, Jean-Pierre Mangiapan, également premier adjoint de la ville de Villefranche-sur-Mer, vient de recevoir Monseigneur Maroun Lahham, évêque du diocèse de Tunis. Cette réunion, en présence de Gérard Grosgogeat, le Maire, a eu pour objectif de tisser les liens entre l’association et l’évêché de Tunis.

Le diocèse regroupe 20.000 catholiques qui s’assemblent autour de douze lieux de culte où les messes sont dites en arabe, en français, en espagnol, en anglais et en italien. Le diocèse gère également dix écoles primaires et secondaires ainsi que la clinique Saint-Augustin. La bibliothèque diocésaine compte plus de 8.000 livres.

C’est justement l’objectif de cette rencontre entre Jean-Pierre Mangiapan et Monseigneur Maroun Lahham. France-Tunisie va aider à protéger ce patrimoine littéraire incomparable et surtout faire appel à ses membres pour aider au financement de matériel médical pour la clinique Saint-Augustin.

C’est la deuxième fois que le diocèse tunisien est dirigé par un évêque arabe. Ce fut le cas de Fouad Twai, jordanien, nommé par Jean-Paul II, et c’est le cas de Maroun Lahham, palestinien, nommé par Benoît XVI.

Pour en savoir plus sur le diocèse : http://www.diocesetunisie.org/francese/pagfr/mainfr.htm
Et pour visiter la bibliothèque (en 5 langues) : http://bidio.site.voila.fr/